Les traîneaux et les chiens
Un chenil de 300 chiens « husky » qui réclament 450 kgs de nourriture quotidienne, en période de travail, c’est-à-dire d’octobre à mai (selon la météo). Si, pendant cette période, il leur est servi trois repas par jour pour leur apporter les protéines nécessaires à leurs efforts, un seul suffit pendant l’été (juin à septembre), période pendant laquelle ils ne font rien d’autre que de se « reposer ». Ils ont chacun leur niche (en bois) entretenue régulièrement par le personnel du chenil. Ils dorment sur un lit de paille renouvelée tous les jours en hiver et une fois par semaine pendant les saisons plus douces.
Sur chaque traîneau, deux passagers et le pilote tirés par 10 à 12 chiens. Les premiers sont les plus intelligents : ils comprennent et obéissent aux ordres donnés par le pilote : tirer, tourner à droite, tourner à gauche, stop, etc. Les derniers (ceux qui sont le plus près du traîneau) sont les plus puissants ; ils supportent le plus gros du poids du traîneau.
Les chiens naissent et vivent au chenil. Bien que courir, vivre au grand air froid, tirer des traîneaux, soit dans la nature basique de ces chiens, il arrive, quelquefois, que certains refusent, tout simplement, de travailler ! Le chien, très vite, s’assoit ou se couche et refuse de participer aux tâches quotidiennes ; bref, il fait la grève ! : et oui, chez les chiens aussi, il existe des « rebelles », des « marginaux » ?. Le patron comprend très vite qu’il ne pourra jamais rien en faire et le chien est proposé à l’adoption ; la plupart du temps, c’est un membre du personnel qui le récupère.
C’est le chien qui décide de la date de sa retraite (ne rêvez pas !!!). Tant qu’il réclame à partir et est en forme pour le faire, il continue. Certains chiens peuvent ainsi tirer des traîneaux de l’âge d’un an jusqu’à, parfois, quinze, seize voire dix-huit ans. Ils sont alors adoptés ou terminent leur vie tranquillement au chenil.
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